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 Accident parfois mortel...

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Plume de Tonnerre
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Plume de Tonnerre


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MessageSujet: Accident parfois mortel...   Accident parfois mortel... Icon_minitimeDim 11 Mar - 20:11

(En résumé, c'est une fille qui arrive dans un orpheliat. La chatte noire c'est moi dans l'histoire, je me sens plutôt vilaine x3, j'espère que vous aimez, je l'ai écris ce matin.)

Chapitre 1
Accident parfois mortel...

Ce trouvant le plus près des braises chaudes, en évitant que le feu ne s'attaque à elle, une jeune fille y est agenouillée, les joues luisantes de larmes. Dans ses yeux, iris étonnants bicolores, bleu et vert, ont pouvaient voir la haine et la colère y brillé. Ceux-ci s'agençaient parfaitement sous la lueur orangées des flammes qui crépitaient d'effrois sous son regard menaçant et essayaient à contrecœur de survivre dans cet endroit restreint qu'était le petit foyer. Ses cheveux d'un blond magnifique, la couleur d'un champ de blé, prenaient des tons plus foncé à cause de la proximité entre ceux-ci et le feu. Aujourd'hui, c'était le 28 décembre.


***
Voilà trois jours, le 25 décembre, que cette jeune fille a perdue tout ce qui lui était le plus cher: sa famille. C'était une belle soirée enneigée, les sourires y étaient invités, un grand sapin vert gisait dans le salon. Sous celui-ci, pleins de cadeaux attendaient leur déballage. La famille y était réunie au complet... à ce moment là, c'était Noël. La neige tombait à flot dehors, c'était un matin magnifique, le levé du soleil était ensevelie de pleins de couleurs, en passant par du jaune, du orange et pour finalement ce terminer par du rouge. La fillette attendait son tour pour déballée un de ses cadeaux, mais elle n'eut jamais cette chance. Une étincelle s'était allumé, invisible à leurs yeux, trop bien camouflé dans le foyer aux flammes majestueuses. Cependant, elle, qui attendait son tour patiemment, remarqua très vite la grande branche du sapin vert, qui commençait petit à petit à prendre en feu. La petite fille réagis très vite, elle réussi à sortir au bon moment de la maison, ce qui ne fut pas le cas des autres membres familiaux encore dans le salon, les cadeaux dans leurs mains et figés sur place, avec pour leur peau, une couleur carbonisée... Ce fut la seule survivante de l'incendie.

Les camions rouge écarlate et blanc arrivés, les pompiers éteignirent le feu, mais ne purent rien pour stopper les tremblements incessants de la jeune fille, enroulé dans une couverture. Elle murmura avec des tremolos dans la voix, «J'ai remarqué le feu qui prenait, mais je ne les ai pas alertés... Je n'ai pensé qu'à moi... Je n'ai pensé qu'à ma survie.». À ce moment, elle commença à se répété une phrase, sans arrêt. Une phrase est composé de six mots...



«J'ai laissé mourir ma famille. J'ai laissé mourir ma famille. J'ai laissé mourir ma famille.»

Ces quelques mots furent graver à l'intérieur de son âme, dans son esprit et dans sa mémoire. Elle se les répétait et répétait, chaque dizaines de secondes ne passaient pas sans qu'elle se les est répété.



***

La fillette ne quittait pas des yeux les flammes ardentes, comme si, en un claquement de doigt, un simple regard pouvait suffire afin de les éteindre, pour que celles-ci ne se rallument plus jamais.

Au même moment, on cogna à la porte de sa chambre. La petite fille avait d'ailleurs intégré la plus belle de l'orphelinat, mais n'en était pas pour autant joyeuse. Elle aurait plutôt préféré son chez soi, mais celle-ci se leva tout de même pour aller ouvrir la porte. N'en quittant pas pour autant des yeux, les flammes qui ne s'éteignaient toujours pas. Le seul bruit qui régnait dans la pièce et qui couvrait le silence de plomb était leurs crépitements.

La jeune fille ouvrit la porte grinçante et pour la première fois depuis son arrivé à
l'orphelinat, elle détourna son regard du feu pour se retrouver à fixer un garçon a peine plus vieux d'un an. Celui-ci baissa immédiatement la tête, les mains dans son dos, il rougissait sous ses yeux. Son teint était couleur un peu bronzé, ses yeux étaient de la couleur d'une noisette pure et vierge et ses cheveux qui lui tombait dans la figure commençaient par un brun foncé, mais en descendant, on distinguait au fur et à mesure, qu'ils faisaient un dégradé jusqu'à du blond. Prise de pitié en se rendant compte qu'elle le fixait depuis un bon moment déjà et que le garçon attendait et rougissait de plus en plus, elle lui fit signe d'entrer avant de refermer la porte dans leur dos. Ils s'assirent devant le feu, tout juste quelques minutes après, le garçon commençait la conversation:

-Je m'appelle Alexandre...

Elle le toisa attentivement.

-Moi, c'est Fiducia. J'ai 12 ans, et toi?

-13 ans. Si je me souviens bien, Fiducia signifie Confiance. Non?

Alexandre n'avait pas retiré ses mains de derrière son dos et Fiducia se doutait qu'il devait surement commencé à avoir des crampes.

-C'est exact. Répondit-elle sereinement

Un long moment de silence suivit sa réponse avant qu'elle ne reprenne:

-Que caches-tu dans ton dos?

Fiducia remarqua qu'un ton de rougissement s'ajoutait à celui déjà présent, alors qu'il essayait lui-même de le l'estomper. Alexandre baissa la tête, vaincue par le regard encourageant de Fiducia, il tira de derrière lui, un petit chaton aux couleurs du charbon. Alexandre tendit la petite boule de poils à Fiducia. Prise de confusion, elle le prit dans ses mains tremblantes.

-Je voulais l'offrir à quelqu'un en qui j'ai confiance... Puisque ma famille n'est plus, c'est une des seules choses qui me reste d'eux. Ils ont eu un accident d'avion, j'étais gardé pendant leur voyage entre amoureux... Le chaton est née le 22 décembre, pendant le solstice d'hiver. L'épisode de l'avion remonte à une semaine environ. Déclara-t-il

Fiducia écarquilla des yeux pour, en même temps, rendre le chaton à Alexandre.

-Je ne peux pas!... Enfin, tu ne peux pas! Tu ne peux pas l'offrir Alexandre, il fait partit de ta famille. C'est un chat qui est magnifique j'en conviens, mais tu dois le garder.

-Je tiens à ce que tu l'es. Ton nom implique la confiance, même si je ne te connais que depuis seulement cinq minutes, j'ai confiance en toi depuis que j'ai effleuré ton bras, depuis que j'ai croisé ton regard... On se sent en sécurité quand tu es présente et de plus, j'ai l'impression de déjà te connaître.

Il déposa le chaton par terre, celui-ci se mit tout de suite à arpenter la pièce dans tout ses recoins. Fiducia flattée par ce qu'Alexandre venait dire, lui prit la main, pour suivre des yeux le chaton qui courrait dans tout les sens.

-C'est une femelle. On dit que ce chaton est sensé représenter la paix. Elle s'appelle Tonnerre. Elle est noir comme la couleur du ciel la nuit, le néant totale, ses yeux sont le bleu le plus profond que j'ai vu dans ma vie...

Le chaton en question vint se mettre sur le dos devant les deux enfants. Fiducia caressa la tête du minou qui roula plusieurs fois d'affiler sur le dos avant de se remettre sur quatre pattes. Il s'assit devant le feu pour l'observer de ses grands yeux bleus enjoués.

Ils l'a regardèrent faire des galipettes et rirent en chœur chaque fois que celle-ci tombait du lit en exerçant un miaulement étrange. Ils pouffèrent de rire au moment ou elle sauta sur place, comme si une bestiole la mordait à plusieurs reprises.

La seule chose que Fiducia était certaine, en ce moment précis, se marmonnait dans sa tête. Intérieurement, une voix l'appelait et répétait autre chose que ce qu'elle disait plus tôt, «J'aime cette chatte, j'aime ce garçon... Ce sont les plus belles choses que j'ai vu entrer dans ma vie.». Le rictus de la phrase repartit, mais cette fois-ci, c'était trois mots qui s'enchaînaient avec merveille dans son cerveau.



«Je les aime... Je les aime... Je les aime...»



***

C'était comme si les deux enfants se connaissaient déjà. Ils connaissaient leur date d'anniversaire alors qu'aucun des deux ne l'avait prononcé, ils savaient leur couleur préférée, leur dessert préféré, leur plat préféré, ainsi que pleins d'autres choses.

-Tu crois qu'on s'est déjà connu dans une autre vie? Demanda Fiducia

-Possible. Dis moi le mois et le jour de mon anniversaire, mon plat préféré et ma couleur préférée.

Fiducia s'essaya:

-Ta fête est le 20 Mars, ton plat préféré sont les spaghettis italiens et ta couleur préférée...

Alexandre la fixa les prunelles pleines d'espoir qu'elle dise la bonne couleur. Fiducia se reprit:

-Ta couleur préférée est la couleur de mes iris... termina-t-elle

Alexandre approuva d'un hochement de tête, content de ce qu'elle venait de dire.

-Maintenant, dis moi mon dessert préféré, le mois et le jour de mon anniversaire et ma couleur préférée. Déclara Fiducia

-Ton dessert préféré est le gâteau forêt noire, dévoué pour son riche chocolat à ce qu'il parait, ton anniversaire est le 12 Mars et ta couleur préféré n'en n'est pas une.

Il l'a regardait droit dans les yeux à présent. Fiducia l'interrogea du regard.

-Ce n'en est pas une parce que c'est un dégradé de couleur. Celui qui compose la couleur de mes cheveux. Fini-t-il

Fiducia sourit. Avant qu'elle n'est pu dire quoi que ce soit, Alexandre sentait déjà ses jambes se dérober sous lui. Elle le rattrapa juste à tant, avant qu'il ne tombe par terre. Elle le déposa sur le lit, mais commençait déjà à paniquer. Avant que Fiducia ne parte alerter l'infirmière principale, une main attrapa son poignet. Alexandre l'a retenait, les yeux mi-clos. Étrangement, elle comprit ce qui lui arrivait et le couvrit des couvertures du lit. Deux minutes plus tard, celui-ci dormait déjà.

Il souffrait d'une maladie courante dans sa famille. Des pertes d'énergie qui se montraient lorsqu'on était encore sous le choc d'un événement marquant.

Elle déposa un baiser sur sa joue avant de retrouver sa place devant le feu, mais cette fois-ci, avec un chaton noir dans les bras.



***

29 décembre

Le lendemain, Alexandre se réveilla dans le lit de Fiducia. Celle-ci était d'ailleurs coucher près du foyer, le chaton endormit à son côté. Il se leva et tituba jusqu'aux buches pour faire un feu. Il prit les allumettes, posa les buches dans le foyer et ressuscita les flammes dévastatrices. À ce moment, Fiducia se réveilla à son tour, elle s'assit pour regarder Alexandre, le chaton encore dans son monde des rêves, celui-ci n'avait pas l'air d'être décider à en sortir. Alexandre prit la main libre de Fiducia et ils fixèrent le feu pendant plusieurs heures.

Celles qui brisèrent leur bulle fut la femme de ménage et l'infirmière principale. Choquées de les trouver ensemble, elles hurlèrent en chœur et les deux enfants sursautèrent en les voyant entrer dans la pièce.

-Au non de dieu! Qu'est-ce que tu fiches là Alexandre Misso?! Hurla l'infirmière

Le garçon ne pipa mot et l'infirmière allait l'attraper par le collet pour le ramener dans sa chambre, mais une personne se mit devant lui. Fiducia lui faisait face avec un air grave.

-Fiducia, il est sensé être dans sa chambre! Il pourrait perdre connaissance à tout moment, tu sais ce qui pourrait aussi arriver si tu ne te tasse pas? Répliqua l'infirmière furieuse

-Quoi?! Vous allez me fouetter parce que j'ai désobéis? J'ai assez d'endurance pour supporter des coulisses de sang après avoir vu ma famille griller dans les flammes. Il est ici depuis hier, étonnant que vous n'aillez rien remarquer! Si vous voulez le garder dans sa chambre, pourquoi ne pas mettre des gardes du corps devant sa porte, t'en qu'à y être? Lança Fiducia

L'infirmière paraissait déboussolé par autant d'autorité de la part d'un enfant. En effet, Fiducia avait un sacré caractère, elle se défendait bien, mais avec autant de joie que possible pour
pouvoir remarqué son adversaire en manque de vocabulaire.

-C'est d'accord. Alexandre peut rester dans ta chambre, mais vous devez déplacer toutes ses choses ici. Un enfant arrive et nous n'avons plus de place dans l'orphelinat, ça nous fera de la place. Je veillerai à ce qu'on change le lit simple pour un lit double. Vous ne faites pas de bêtises et ne jouer pas de tour à personne. Si on vous surprend à en faire, Alexandre sera déplacé dans un autre orphelinat! Déclara l'infirmière

«Elle ne manque pas de culot, celle-là! Déplacer un enfant encore sous le choc, elle n'a qu'à dire qu'ils vont le mettre dans le coma avec ses pertes d'énergie! Bon, de toute façon, on n'avait pas l'intention de faire quoi que ce soit.» se dit Fiducia intérieurement. L'infirmière principale repartit, lançant la pauvre femme de ménage toute seule pour ranger la chambre en désordre à cause de la chatte. D'ailleurs, celle-ci somnolait toujours. Fiducia se rassit à sa place et reprit la main chaude d'Alexandre.

-Tu sais faire de la télépathie? Demanda ce dernier

Fiducia attendit un moment avant de répondre.

-Oui, mais c'est complexe quand je le fais et que la personne est loin.

-Moi aussi, je sais en faire. Ce serait peut-être plus simple, on se sentirait moins espionner? Si c'est ton cas aussi...

-Ça l'est, je suis d'accord pour la télépathie. Répondit-elle

«J'espère que tu n'as pas capté ce que je disais à propos de l'infirmière tantôt!... C'était un peu méchant, maintenant que j'y repense...»

«Je ne peux pas mentir, c'est mon esprit, alors je ne peux pas non plus te dire non... mais ce n'était pas si méchant que ça, tu accuse, c'est normal. Moi aussi, j'accuse parfois.»

Alexandre lui serra la main avant de remettre des buches dans le foyer. Les flammes vacillantes donnaient des effets de serpents se dandinant plus vite que normalement. La chatte se réveilla enfin et regarda les deux tourtereaux. Elle miaula avant de se rendre compte que personne ne parlait et comprit ce qu'ils faisaient.

«Vous faites une séance de télépathie sans moi?! C'est pas bien, vous devriez le savoir! Les animaux sont souvent offensés lorsqu'ils réalisent qu'on leur cache des choses!»
dit une nouvelle voix dans leur tête

«Tu étais au courant qu'elle avait se don?» Demanda Fiducia à Alexandre ébahie
«En vérité, oui... mais je ne pensais pas qu'elle le ferait un jour avec m... nous.» Répondit-il

La chatte vint se positionnée entre eux et ils furent obligé de se lâcher la main. Fière de les avoir séparé, le minou leva la tête.

«Pourquoi tu fais ça?!» Lança Alexandre au chat

Son aura en colère était perceptible même pour Fiducia. La chatte riait pratiquement de lui, cependant qu'il ne voulait pas lui faire de mal, Alexandre retint le geste qu'il allait faire. Déçue qu'il n'y est pas eu plus d'action, la chatte le mordit à la cuisse.

«Ça suffit.» Dit Fiducia

Deux paires d'yeux se relevèrent sur elle.

«Je ne me fais jamais donner des ordres. Cependant, je veux bien faire la paix, mais vous avez intérêt à ne plus rien me cacher. Je ne suis pas une chatte très sympathique lorsque le silence règne vous savez...» Répondit la chatte

Sur ce, elle sauta sur le lit pour se coucher en retournant au monde des rêves. Une fois la chatte endormie, Fiducia et Alexandre se reprirent la main et fixèrent de nouveau le feu qui, lui, n'avait pas bougé.



***

Un peu plus tard, par la fenêtre, on pouvait déjà voir la nuit qui faisait apparition. Au même moment, Tonnerre se réveilla. Il était l'heure d'y aller. Elle sauta du lit. Avant d'arriver à la porte, la chatte passa devant les deux enfants endormie près du feu et devant la commode en bois de
chêne. Enfin, elle arriva devant son premier obstacle. La porte.

«Un obstacle redoutable...» Commença-t-elle

Le chat parue réfléchir quelques minutes avant de retrouver sa vivacité d'esprit.

«Pour un chien, mais pas pour un chat!» Termina celle-ci en riant tout en exécutant un saut vers la poignée

La porte s'ouvrit dès que la chatte retomba par terre. Elle se glissa à l'extérieur de la chambre pour qu'un peu plus loin on ne distingue plus que ses yeux bleus.

Toto
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