Pas de titre...

Épilogue...

Assise sur son lit, la pleine lune illuminait ses cheveux châtains aux reflets argentés, ses yeux bleu perle avec des tons de doré luisaient d'espoir. Cette jeune femme qui profitait de la vie avec tant de joie, allait bientôt voir celle-ci basculer sous un autre angle. Malgré la solitude qu'elle avait éprouvé dans la cabane qu'elle s'était construite à l'âge de dix ans, d'autres filles, du même âge, étaient venu à sa rencontre. Faisant preuve d'une grande amitié, le groupe de filles aura bientôt de nouveaux amis, comme de nouveaux ennemis...

D'une beauté presque fatale, particulièrement pour les hommes, lorsqu'ils regardait cette envoutante jeune femme, celle-ci leur jetait un regard charmant du coin de l’œil. Malheureusement pour ces hommes, elle était redoutable. Sonia Sacal était pratiquement une maîtresse dans l'art du combat, ses meilleures attaques étaient les furtives.
Cependant, d'autres personnes sont quelques niveaux en-dessous d'elle, mais il y en a aussi un qui mène le haut de cette pyramide. Un être ténébreux comme personne, pire que le diable...

Monaco...

Chapitre 1
Le Loup et l'Aigle...

***
17 Mars, jour.

«Dans quatre mois c'est ma fête.» murmurais-je dans mon esprit.
Dès l'aube, je m'étais vêtue d'un T-shirt gris moulant et d'un jogging noir pour faire mes activités matinales.

-Sonia?! Appela une fille à moitié endormie

-Camille? Que fais-tu réveillé à cette heure? Demandais-je

-Je voulais savoir comment tu faisais pour te réveiller si tôt le matin... Répondit Camille qui revenait petit à petit du monde des rêves

-Tu sais très bien que j'ai des origines tropicales et que je n'ai pas besoin de dormir pour avoir de l'énergie! Va te recoucher! Répliquais-je

-Comment peut-on devenir comme toi? Insista Camille

Cette question m'irritas profondément.

-Primo, tu ne veux pas devenir comme moi, deuxio, tu ne sais pas ce que je ferais pour être comme toi! Dis-je frustrée

Soudainement, Camille comprit le message. Elle baissa la tête et retourna se coucher. «Lorsqu'elle se réveillera de nouveau, elle aura tout oublié.».

Trois heures plus tard...

Camille avait effectivement oublié l'événement qui c'était produit un peu plus tôt, mais maintenant, les filles se préparaient au pire. Tonnerre, mon aigle éclaireur, nous avait alerté en signalant des hommes qui approchaient.

Deux heures plus tard...

Tout le monde est en place, bien caché, une derrière un arbre, l'autre cachée dans un buisson, ça et là. Pourtant, le groupe qui approchait n'avait aucune ressemblance avec les soldats de Monaco. Ils avaient l'air de battre en retraite et étaient justement poursuivie par les soldats en question, vêtue d'armure d'un noir ténébreux.

Les deux groupes de garçons s’arrêtèrent sous les yeux des jeunes filles. Un soldat reluquait Tonnerre, lorsqu'il envoya un couteau vers l'oiseau. Avant qu'il n'est atteint la bête plumée, une main attrapa le manche.

-Je t'interdis de toucher à mon oiseau! Déclarais-je d'un ton glacial

À présent, les filles sortaient une à une de leur cachette et peu à peu les hommes réalisaient qu'ils étaient cerclés.

Tonnerre vint se poser sur mon épaule, alors que je n'avais point détourné mon regard du soldat.

-Déposer vos armes! Ordonna Camille aux hommes

Ils ne bougèrent pas pour autant, sauf un, un qui n'était pas soldat. Il exécuta la demande alors qu'un soldat riait de lui. Je pointa du doigt le rieur et en une fraction de seconde, celui-ci se retrouva à la merci d'une louve blanche. Blanche, comme la neige, et elle portait les même paires d'yeux que moi.

Les soldats se figèrent en lâchant leur arme ainsi que l'autre groupe de garçons.

-Malheureusement pour vous, nos renforts arrivent. Ces jeunes hommes ont été trouvé lorsqu'ils espionnaient notre camp. Déclara un soldat en pointant les autres hommes

-Bientôt, il ne restera plus que vos cadavres. Continua sèchement un autre soldat
J'ai regardé mon oiseau. Quelques secondes plus tard, il avait disparu.

-Malheureusement pour vous, il n'y aura que VOS cadavres. Répliquais-je en claquant des doigts

Les soldats tombèrent au sol, sans vie.

-Vous, vous venez avec nous! Lança Camille au groupe qui restait

Elles commencèrent à ce mettre en marche, mais les garçons ne vinrent pas. Camille allait insister, quand je la retint.

-Je n'ai qu'une chose à dire. Sois vous mourrez en les attendant, sois vous nous suivez. Dis-je

Puis, la marche repartit.

***
17 Mars, nuit.

Les deux groupes se sont trouvés une belle grotte cachée par une chute et à l'intérieur pleins de fleurs s'y étaient développées. Tous se sont mis directement dans les fleurs, en s'en servant comme lit, sauf un homme, le premier qui avait déposé les armes un peu plus tôt, et moi.

Je l'interrogeas du regard et il secoua négativement la tête. L'homme sortit de la grotte et s'installa sur un rocher près de l'eau, je m'enquis de le suivre, curieuse. Un long moment s'en suivit avant que l'on ne recommence à parler.

-Je m'appelle Sonia...

-Moi, c'est Thomas... Répondit-il après quelques minutes

Je l'observa attentivement avant de reprendre la conversation.

-De quelle origine es-tu? Demandais-je
-Je préfère ne pas le dire.

-Tropical? Proposais-je

-Ne prononce pas ce mot devant moi! S'écria Thomas

Il détourna le regard et fixa son reflet dans l'eau. Ses cheveux bruns reflétaient le levé du soleil et ses yeux se camouflaient avec merveille au près des sapins verts.

Toto